La cigarette électronique : une alternative saine au tabac

13 novembre 2019Santé Standard

Depuis son lancement vers l’année 2000, la cigarette électronique n’a pas cessé de faire parler d’elle. Tantôt on salue ses prouesses tantôt on lui reproche d’être nocive comme la cigarette classique. Qu’en est-il réellement ?

Les principes de base de la cigarette électronique

Si la vape en France connait un tel essor, c’est parce que l’e-cigarette propose une nouvelle expérience plus saine que le tabagisme. La cigarette électronique est un petit appareil qui produit de la vapeur aromatisée. Pour ce faire, le dispositif est pourvu d’une batterie qui délivre un courant électrique censé réchauffer la résistance. En contact avec l’e-liquide par le biais de la mèche en coton, la résistance va générer son évaporation. La vapeur est ensuite acheminée jusqu’à l’embout buccal via la cheminée.

Le principe est donc simple et déjà, on peut voir qu’il n’y a aucune forme de danger dans son utilisation. Avant de trancher, il convient néanmoins de mieux la connaître et d’apprendre à l’utiliser.

La cigarette électronique est dépendante de l’e-liquide

La cigarette électronique ne peut fonctionner sans un bon niveau d’e-liquide. C’est ce dernier qui va dégager de la vapeur sous l’effet de la chaleur. Si votre réservoir est vide ou si le niveau de liquide est trop bas, la résistance risque de chauffer la mèche à sec. Le vapoteur aura alors un goût de brûlé dans la bouche sans compter qu’une mèche qui brûle peut générer du monoxyde de carbone.

Pour éviter cela, il faut toujours veiller à ce que le réservoir soit plein et que la mèche soit bien imbibée.

L’e-liquide est une substance saine pour l’organisme

Le liquide pour cigarette électronique se compose de différents ingrédients. L’élément principal reste toutefois la base. Cette dernière contient du propylène glycol (PG) et de la glycérine végétale (VG). D’une vue globale, elle occupe près de 80% du flacon d’e-liquide. Les 20% restants sont ensuite départagés entre les arômes, la nicotine et l’alcool.

Comme la base, la présence d’arôme est incontournable. C’est d’ailleurs cette facette qui a fait la renommée de la vape puisqu’il permet de retrouver des saveurs inédites et originales dans la vapeur à inhaler. En ce qui concerne les deux autres éléments à savoir la nicotine et l’alcool, leur présence est facultative.

La formule basique se compose effectivement de base et de parfum. Toutefois, pour couvrir la dépendance nicotinique des anciens fumeurs, il a été décidé d’ajouter de la nicotine aux liquides. Son taux maximal est toutefois limité à 20 mg/ml. Cela signifie que la teneur en nicotine reste faible dans les e-liquides par rapport à celle contenue dans les produits du tabac.

En ce qui concerne l’alcool, on le retrouve de plus en plus dans les flacons d’e-liquide. La loi est toutefois très stricte et limite son taux à 1%. Au-delà de ce pourcentage, il est vivement conseillé d’éviter de vapoter le liquide concerné. De même, si le taux nicotinique est supérieur à 20 mg/ml, il est recommandé de ne pas acheter le flacon concerné. Ces mesures ont été prises pour éviter une dépendance vis-à-vis de ces produits.

La nicotine n’est pas nocive dans les e-liquides

Comprenez bien que la nicotine est source de dépendance. Elle n’est aucunement liée aux maladies graves comme les cancers et maladies cardiovasculaires engendrées par le tabagisme.

Sa présence dans les e-liquides n’engendre donc aucun danger en particulier pour l’organisme. Toutefois, son vapotage fréquent et à forte teneur peut générer quelques effets secondaires non nocifs, mais gênants. Il peut s’agir de maux de tête, de nausées et vomissements, de vertiges et étourdissements et même des irritations au niveau de la gorge.

Les premiers symptômes sont liés au surdosage. Ils vous invitent donc à revoir le taux de nicotine dans vos liquides. Le dernier effet, quant à lui, se réfère au hit intensifié par la nicotine. Pour l’adoucir, il est conseillé de réduire soit la teneur en nicotine soit le taux de propylène glycol. Ce composant est effectivement la source principale du hit donc plus vous en avez dans le liquide, plus il sera puissant. Bien entendu, cela sera aussi fonction de la puissance du dispositif. Pour information supplémentaire, il est possible de vapoter des liquides sans PG. Il faudra seulement opter pour un flacon 100% VG qui signifie que la base se compose exclusivement de glycérine végétale. Si vous êtes très sensible au hit, ces formules sont plus conseillées.

Pour en revenir à la nicotine, sachez que dans la vape, elle est absorbée plus lentement par l’organisme. Cela s’explique par l’absence de combustion qui engendre une absorption rapide quand elle est associée à la fumée. Grâce à cela, les risques de dépendance restent faibles, mais non pas inexistantes. Le tout est de savoir bien la doser, d’espacer les séances de vapotage et de tenir compte des signes pouvant indiquer une surdose.